Master 1
Transformation
Facture(s) ordinaire(s)
Territoires
État des lieux photographique
Relevés inventaires raisonnes
Un bastion agricole - Louise Gronier - Eliot Smouts - Annabelle Planckaert - Mahé Piedra
La grange aux bois écrin d'hospitalité - Audrey Guiblin - Mélanie Losio - Stecy Malandin - Noémie Martinez - Margaux Trouillet
La machine comme catalyseur urbain - Elodie Bernard - Anaëlle Clément - Martin Coutrey - Théo Kermarrec - Pierre Robion - Charles Waltmann
Cours Cassassiennes - Laura Basset - Alexis Chichignoud - Nolwenn Guedeu - Marie Mathy
Entre Parc et Marne - Emma Seelig - Marine Audineau - Anaïs Moncourier - Sultan Oz - Gaël Sionneau - Guillaume Fontaine
École d’Alembert - Eloïse Blanchard - Clothilde Duvergner - Mallaury Fournier - Emerick Jubert - Roselord Julio - Maëva Léger
Le Noyau de Coupvray - Amanda Zafiarison - Asmae El Baghdadi - Doriana Teixeira - Géraldine Le Bihan - Jade Louisor Gros Desir - Virginie Padua
Transformation
Facture(s) ordinaire(s)
Une attention ouverte aux situations d’obsolescence ordinaire
L’attention aux situations d’obsolescence et la révélation des potentiels qu’elles recèlent - pour qui accepte d’envisager leur réparation plutôt que leur éradication- , constituent le Leitmotiv de la pédagogie du Master Transformation. Cette approche d’absolue nécessité - à la fois large par la multitude des situations d’obsolescence et volontairement limitée puisque centrée sur celles-ci -, engage l’étudiant dans une démarche réflexive au rebours d’un enseignement académique basé sur une reproduction de modèles.
Au sein du studio facture(s) ordinaire(s) les étudiants(es) aborderont la propédeutique de la transformation par un travail sur les « objets trouvés » qui peuplent ces villes intermédiaires, ni métropoles, ni villages. Il sera demandé aux étudiants de mener l’enquête pour comprendre les raisons de la présence au monde de ces situations-objets à la fois problématiques et communes, afin de façonner leur regard critique sur celles-ci. Ils développeront ensuite les outils spécifiques de la transformation : relevé, cartographie, re-dessin, formulation d’hypothèses, maquette-fragment, entretien sociologique, photographie, chronologie, mesure, inventaire, coût, observation des usages (passés et actuels) … autant d’outils destinés à susciter un regard critique capable à la fois de comprendre l’histoire des milieux bâtis/habités et de tirer les leçons des dispositifs qui y sont à l’œuvre.
Situation
Après un cycle consacré à l’étude des villes moyennes françaises (Le Mans, Amiens, Blois), La filière de master transformation poursuit cette année sa réflexion sur le territoire de la ville nouvelle de Marne la Vallée. Répartis entre le plateau briard et la Marne sur le secteur 4 de la Ville Nouvelle avec comme fil d’Ariane le sentier métropolitain du Grand Paris, les sept situations identifiées pour leurs caractères d’obsolescence (bâtis, usage, énergie, etc), sont révélateurs des enjeux contemporains de la transformation et de la réparation.
Protocole oulipien
Dans un avenir proche, nous considérons un état transformé de la société. Forts d’une prise de conscience citoyenne d’un monde fini, des changements politiques majeurs ont permis de mettre un coup d’arrêt à l’extension des zones urbaines sur les terres agricoles. Une loi vise :
- à supprimer les « zones à urbaniser » des documents d’urbanisme en vigueur,
- à interdire l’exploitation et l’importation de sable sur le territoire national (deuxième ressource mondiale après l’eau, le sable est particulièrement utilisé dans la construction et les infrastructures modernes : béton, verre, granulat mais également dans nos outils contemporains sous forme de silicium : carte à puce, ordinateurs, smartphones, etc.),
- à interdire l’utilisation de fluides frigorigènes (très grand producteur de gaz à effet de serre, ces fluides chimiques, dérivés du pétrole sont très nocifs pour les personnes les manipulant). Il devient inenvisageable de climatiser les bâtiments.
Jury
Hélène Battini
Julien Boidot
Paul Landauer
Mathieu le Ny (BAST architectes, ENSA Toulouse)
Frédérique Mocquet
Julien Romane
Claire Vernhes (Meat Architectures et Territoires, Paris – ENSA Paris-Est)