Licence 3
Poetic Machines
Ahmed Belkhodja
Ce semestre nous explorons le commun au travers d’édifices singuliers. Il s’agit de réfléchir sur le public tel que l’architecture le donne à voir, le partage, l’exprime, de mesurer sa capacité à rendre certaines choses visibles et à en négliger d’autres, à constituer des systèmes formels qui influent sur les programmes, à se situer entre l’organisé et l’imprévisible. Dans un premier temps il s’agira de regarder au loin – d’étudier des bâtiments collectifs Japonais largement oubliés par l’histoire de l’architecture telle qu’elle est généralement lue. Ensuite nous reviendrons à un contexte qui nous est proche pour y projeter des programmes publics, et tenter de façonner un champ d’expérimentation collectif pertinent.
Groupe A - Tyfenn Maxime, Jean-Baptiste Régé
Groupe B - Ema Lombard, Lea Tintignac
Groupe C - Marie Karotsch, Amanda Perol
Groupe D - Clément Brazier, Laurine Dumouchel
Groupe E - Mohamed Aichour, Amandine Sergeant
Groupe F - Aliyah Larisse, Marilou Mondjo
Groupe G - Inès Beaufond, Romain Sevestre
Groupe H - Désiré Dasmien-Bour, Maxime Dupont
Poetic Machines
Ce semestre nous explorons le commun au travers d’édifices singuliers. Il s’agira de réfléchir sur le public tel que l’architecture le donne à voir, le partage, l’exprime, de mesurer sa capacité à rendre certaines choses visibles et à en négliger d’autres, à constituer des systèmes formels qui influent sur les programmes, à se situer entre l’ordre (ou l’organisé), le chaos (ou l’imprévisible), et la vie de ses occupants et utilisateurs.
Pour cela nous commencerons par regarder ailleurs, loin. Nous analyserons des bâtiments collectifs largement oubliés par la « grande histoire de l’architecture occidentale » telle qu’elle est généralement lue, des bâtiments aux antipodes de ceux dont nous avons l’expérience. Par contraste, ils mettent en lumière et en question notre réalité quotidienne et nos a priori.
Ces bâtiments que nous étudieront sont extrêmement divers mais participent tous consciemment ou non à une recherche plurielle dans l’architecture japonaise des années 70 et 80. En effet, après la chute du mouvement métaboliste, la question de la capacité de l’architecture à façonner le collectif s'y pose de façon nouvelle. Elle est influencée par des demandes changeantes, ainsi que par une génération d’architectes ayant souvent fait leurs gammes dans la conception d’édifices domestiques de petite taille et d’une grande radicalité.
Nous allons observer ces bâtiments collectifs et publics en nous focalisant sur les rapports entre visible et invisible, entre tout et partie, sur les enjeux d’expression, de publicité au sens large du terme. L’ensemble de l’analyse formera un corpus collectif qui alimentera les discussions de l’atelier. Dans un second temps et par groupe de deux, il s’agira de proposer, concevoir et défendre un édifice collectif entretenant un rapport de voisinage avec l’école d’architecture qui nous abrite. La question du rapport entre programme et expression (intérieure et extérieure) des éléments de l’architecture guidera les projets. Nous mettrons en question à la fois les édifices qui nous entourent et ceux que nous aurons étudiés, pour tenter de façonner un champ d’expérimentation collectif pertinent aujourd’hui.
Monitorat : Pierre Kraft