Saint-Laurent du Maroni
À la recherche d'un modèle de développement flexible d'une ville européenne tropicale
Mandaté par la Direction des affaires culturelles de Guyane, ce travail s’insère à la troisième place d’un cycle de quatre études sur la Guyane menées conjointement par le DSA d’architecte-urbaniste et le DPEA architecture post-carbone. Il traite du développement de Saint-Laurent du Maroni, à la fois ville frontière et ville mosaïque, ancienne capitale du bagne et plus grande agglomération de l’Ouest guyanais.
Forte des expériences précédentes, cette recherche s’attache à révéler les potentiels du territoire en prenant appui sur ses singularités culturelles et géographiques.
Conscient des enjeux démographiques de la région, mais aussi du défi énergétique auquel devra faire face le Bas-Maroni ces prochaines années, les propositions s’orientent vers la perspective d’un territoire endogène capable de subvenir à ses besoins.
Par un travail à plusieurs échelles, l’étude explore différentes problématiques comme la répartition des lieux de productions, le dessin des infrastructures, la gestion d’un quartier autoconstruit ou la mise en place de nouvelles architectures.
C’est par l’implication des habitants à chacune des échelles que l’étude suggère un futur désirable et appropriable par les membres de cette société multiethnique en construction.