Histoire et devenir des territoires habités
Session thématique :
DSA architecture mention projet urbain
coordonnées par
Stéphane Füzesséry, professeur agrégé d’histoire, chercheur permanent à l’OCS et architecte (ABC Architects Building for Capacity)
janvier
Objectifs
L’objectif de cette semaine thématique est de contribuer à une meilleure connaissance des territoires que l’on habite aujourd’hui : centres gentrifiés, grands ensembles, lotissements sub/périurbains, campagnes…
Quels mécanismes économiques, sociaux, mais aussi culturels (c’est-à-dire relevant de l’ordre des représentations) commandent la répartition des individus dans ces différents types d’espaces ? Quelles formes urbaines correspondent à ces modes d’habiter ? Comment se sont-elles constituées ? Quelles difficultés sociales, économiques et environnementales ces territoires rencontrent-ils ? Quels en sont les potentiels et les perspectives d’évolution ? Avec quels concepts (et quels outils) faut-il appréhender (et intervenir sur) ces espaces ?
Contenu
L’objectif de cette semaine thématique est de contribuer à une meilleure connaissance des territoires que l’on habite aujourd’hui : centres gentrifiés, grands ensembles, lotissements sub/périurbains, campagnes…
Afin d’esquisser des réponses à ces questions, la semaine croisera les points de vue de praticiens (architectes-urbanistes) et de chercheurs issus des différentes disciplines de l’urbain (historiens, sociologues, géographes). Après une introduction permettant d’inscrire ces différentes types d’espace urbain dans l’ensemble des reconfigurations territoriales produites par l’urbanisation contemporaine, des éclairages spécifiques seront apportés sur quatre grandes catégories de territoires : les centre-ville « gentrifiés », qui sont aujourd’hui réinvestis par une part significative des classes moyennes et supérieures ; les grands ensembles d’habitat social, qui rassemblent plus de six millions de logements collectifs construits en France entre 1955 et 1975 et font l’objet, depuis plusieurs décennies, de politiques publiques « volontaristes » ; les territoires sub- et périurbains, qui accueillent notamment un habitat dispersé où logent près, d’après le dernier recensement de l’Insee, près de seize millions de Français ; les campagnes, enfin, où réside une part toujours plus réduite de la population mais dont l’emprise spatiale demeure forte.
Publics concernés
Dirigeants et salariés des entreprises d’architecture, de paysagisme ou d’urbanisme, directeurs des services techniques et techniciens des collectivités, salariés des établissements publics d’aménagement, ingénieurs en génie urbain et territoriaux, chargés de développement durable et salariés de la maîtrise d’ouvrage.
Pré-requis
Aucun.
Programme
Actions de formation | Intervenant(s) |
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Introduction : sous la carte, le territoire ? | par Stéphane Füzesséry, professeur agrégé d’histoire, chercheur permanent à l’OCS et architecte (ABC Architects Building for Capacity) |
Exode urbain et gentrification rurale | par Anaïs Collet,Maître de conférences en sociologie, Université de Strasbourg |
Grands ensembles et rénovation urbaine (1) | par Stéphane Füzesséry, professeur agrégé d’histoire, chercheur permanent à l’OCS et architecte (ABC Architects Building for Capacity) |
Grands ensembles et rénovation urbaine (2) | par Stéphane Füzesséry, professeur agrégé d’histoire, chercheur permanent à l’OCS et architecte (ABC Architects Building for Capacity) |
Autour de la décroissance urbaine | par Jean-Marc OFFNER et Éric CHARMES, Directeur de Recherche ENTPE |
Périurbanisation et mondes pavillonnaires | par Max Rousseau, |
Artificialisation des sols et ZAN | par Max Rousseau, |
En fonction des thématiques, il est possible de suivre une ou plusieurs actions de formation.
Méthodes pédagogiques
La formation est dispensée en présentiel dans les locaux de l'établissement.
Lieu de la formation
École d’architecture de la Ville & des Territoires
enregistrée sous le n° 11770592677
(cet enregistrement ne vaut pas agrément de l'État)
Contact et inscription
n.n.
Documents à télécharger
Tarifs
350 euros nets / jour
soit 175 euros nets la ½ journée