Licence 2
(domestic) magnet
L’atelier de S4 est l’occasion de prendre position à l’échelle territoriale et d’observer les réactions à échelle architecturale dans ce que nous appellerons des magnets, selon le terme emprunté à Cedric Price (1934-2003) : des petites pièces urbaines magnétiques, qui stimulent le changement, les variations et interventions. Ils anticipent un futur désirable. Ce point de départ nous permet d’envisager d’une part le territoire comme une matière à projet, et d’autre part l’édifice comme le produit des relations qu’il entretient avec son environnement. Il dessine la méthode que nous suivrons pour proposer 10 magnets contemporains, domestiques et climatiques, pour la vallée de la Touques.
écologie du plateau / coteau
territoire du ruissellement, territoire du paysage vivant, territoire carboné
écologie de la plaine humide
territoire éponge, territoire animal
écologie de la vallée
territoire productif, territoire métabolique, territoire inondable
écologie du littoral
territoire saisonnier, territoire artefact
(domestic) magnet
Face aux défis que représentent les enjeux contemporains climatiques, politiques, sociétaux, économiques et énergétiques, et alors que nos environnements bâtis comme non-bâtis s’inscrivent dans une condition de plus en plus complexe à appréhender, comment recombiner nos milieux, nos territoires avec nos architectures habitées ? Comment travailler avec la complexité d’un territoire vivant, y projeter de nouvelles relations entre ceux qui le composent, recombiner nos dispositifs architecturaux les plus simples et les réinventer sous une forme contemporaine, adaptée à nos usages et soutenables pour nos sociétés ?
L’atelier de S4 est l’occasion de travailler en prise avec la matière du territoire et de relier ces enjeux à ceux d’un édifice habité. Il s’agira de prendre position à grande échelle et d’observer les réactions produites à échelle architecturale dans ce que nous appellerons des magnets, selon le terme emprunté à Cedric Price (1934-2003), dans son tout dernier projet à la fin des années 1990 : des petites pièces urbaines magnétiques, installées dans des espaces sous-utilisés de la périphérie londonienne. Ces dispositifs stimulent le changement, les variations et interventions, ils anticipent un futur désirable, à la manière de petites infrastructures ouvertes et collaboratives. Ce point de départ nous permet d’envisager d’une part le territoire comme une matière à projet, et d’autre part l’édifice comme le produit des relations qu’il entretient avec son environnement. Il dessine la méthode que nous suivrons pour proposer 10 magnets contemporains pour la vallée de la Touques.
Nous chercherons à formuler un ensemble d’hypothèses de coexistence entre édifice et territoire à plusieurs échelles, à travers une approche territoriale thématique et un petit programme de logements, qui tissent de nouvelles relations : du plus commun au plus intime, de l’échelle domestique au grand territoire.
L’atelier se déroule sur trois temps :
- Atlas des 4 écologies – Inventaire cartographique et mise en relation de composantes environnementales visibles et invisibles au sens large ;
- Figure territoriale – Prise de position sur une condition territoriale à travers une approche thématique ;
- Magnets – Projet d’édifice habité associant un ou plusieurs programmes, à la manière d’une petite réaction locale et contributive à l’approche territoriale
Monitorat : Théo Moireau