The lost art of Living
S'inscrivant dans une recherche qui explore les frontières entre objets, mobilier, territoires, environnements, architecture et vie, le studio d'Ambra Fabi et de Giovanni Piovene propose aux étudiants d'aborder la question de l'habitat à partir de la notion d'habitudes de vie telle que théorisée par Bernard Rudofsky en 1980 dans son livre Now I lay me down to eat, Notes and footnotes on the Lost Art of Living. Que signifie vivre ? Comment concevoir une maison en partant de l'acte de manger, de se reposer, de se baigner, de s'amuser ou de s'aimer ? Comment les objets du quotidien définissent-ils une manière d'habiter l'espace et le temps ? Et enfin peut-on imaginer des objets destinés à de nouvelles habitudes d’habiter, de concevoir et de construire ? Les productions des étudiants de deuxième année - des maquettes de mobilier à l’échelle 1:1, systématiquement accompagnées de dessins de construction, de photos et d'un projet d'habitat richement documenté - font écho par ailleurs au contenu de l’exposition “Italy: The New Domestic Landscape” par Emilio Ambasz au MoMa de New York en 1972 dans laquelle les architectes et designers s’engageaient dans de nouvelles directions de conception avec des objets susceptibles de produire des changements dans le comportement et les interactions humaines.