École d’architecture
de la ville & des territoires
Paris-Est

Cahiers du DPEA

Diogène 3.0

L'exercice a pour objet la définition d'une architecture de petite dimension, modeste mais précise, mise en forme spécifiquement pour une combinaison unique de lieu et d'usage. Elle pourra être nouvelle ou, au contraire, se greffer sur une construction existante. Elle permettra alors d’améliorer, de modifier, voire de détourner l’usage de l’architecture initiale. Greffe ou nouvel organisme, ce petit projet reste le prétexte à l’invention concrète d’une organisation matérielle complètement aboutie et d’assemblages réfléchis et résolus.
Cette organisation matérielle et concrète aura ici pour objectif, au-delà des vertus classiques et incontournable de l’architecture, de réduire radicalement l’empreinte énergétique du projet. On s’intéressera autant à la consommation énergétique nécessaire à l’établissement d’un endoclimat favorable au sein d’un exoclimat spécifique qu’au contenu énergétique des matériaux et produits mis en œuvre. L'exercice permettra donc d’imaginer puis de dessiner et enfin de valider numériquement comment médiation climatique, frugalité énergétique et nécessités physiques de la construction (propriétés physiques des matériaux, gammes des opérations et transformations possibles avec ces matériaux, économie de moyens, …) peuvent interagir pour alimenter la forme et l’usage du projet.
Il est demandé de créer une architecture minimale, un tonneau de Diogène énergétique. Il s'agit d'un lieu de travail et de vie, d’une surface limitée à 20m² et/ou 50m3 intérieur .On devra pouvoir aussi y assurer les fonctions essentielles de vie : se laver et cuisiner.
L’exercice pose une série de questions :
• Comment l’architecture réagit-elle aux différentes conditions géographiques et aux différents choix :
par les espaces et les usages qu’elle génère ?
par les formes d’efficacités énergétiques qui semblent devoir primer ?
par la prise en compte des déplacements disponibles selon les contextes géographiques et territoriaux choisit ?
• Quelles morphologies –à toutes les échelles—peuvent résulter de ces réflexions ?
• Comment collecte-t-on l’énergie et à partir de quelles sources ? En fonction du climat et des usages, quelle adéquation trouver entre la captation d’énergie et les déperditions engendrées par un objet de petite dimension (syndrome du nouveau-né) ?
• Comment la question des ressources s’applique-t-elle non seulement à l’énergie mais aussi aux moyens mis en œuvre pour construire ?
• Quels matériaux, lourds ou légers, linéaires, surfaciques ou volumiques, nouveaux ou réemployés, recyclés, réutilisés répondent à ces préoccupations ? Quels modes de transformation de la matière s’appliquent alors ? Quelle est la matérialité résultante du projet ?
• Comment ces résultats sont-ils obtenus de la façon la plus frugale possible ?
• Comment cette architecture saura-t-elle s’adapter à l’horizon 2050 ?

Commanditaires
DPEA architecture post carbone

Étudiants
Tome 1
Besançon Manon
Luciani Jean-Charles
Kaiser Lysiane
Leon Manuel
Chevalier Paul
Besse Morgane
Tome 2
Martin Fanny
Vaillant Amaury
Greset Charlotte
Rodrigues Tatiana
Grolleron Pauline

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